► Les sorties en extérieur sont une composante essentielle de la vie en Résidence Services Seniors. Cet été, six résidents du Domaine d’Ucétia ont eu la joie de visiter le Haras national d’Uzès, de découvrir son histoire, ses métiers et son patrimoine.
Il fait beau, l’été, en Occitanie ! Et les résidents Occitalia profitent de ces belles journées pour visiter les merveilles de notre région. C’est ainsi que Renée, Darly, Monique, Michèle, Martine et son époux, Gilles, ont souhaité découvrir le "Haras national d'Uzès", situé à quelques kilomètres seulement de leur Résidence Services Seniors : le Domaine d’Ucétia. Car personne n’avait encore pris le temps de visiter ce haut lieu du cheval et de l’équitation… c’est désormais chose faite !
Les a priori ont parfois la vie dure et il faut ici rappeler que les Résidences Occitalia accueillent des seniors autonomes, soucieux de mener une vie active, dans le cadre d’une retraite paisible. Pour bien vieillir et profiter pleinement de l’existence. C’est pourquoi les Résidences Services Seniors (RSS) sont des lieux pleins de vie, de rires et d’échanges. Outre les animations quotidiennes et les multiples activités proposées, des sorties en extérieur ont lieu très régulièrement ; une dizaine de fois par an pour ce qui concerne le Domaine d’Ucétia. Cela peut se dérouler dans le département comme à l’autre bout de la région… ou bien encore à proximité, si le site est remarquable et que les résidents en ont envie.
UN CHAT AUX PAYS DES CHEVAUX !
C’est donc Sophia, animatrice du Domaine d’Ucétia depuis juin 2021, qui gère tout l’aspect logistique de la visite et qui est en charge du bien-être des résidents durant cette escapade. C’est également elle qui s’installe au volant du van Occitalia : une jolie fourgonnette toute rutilante, qui nous permet de voyager confortablement et au frais, puisque la climatisation est de rigueur, en cette fin d’été. L’ambiance est détendue, les résidents discutent et plaisantent, le temps du voyage… Il ne durera pas longtemps ! Un petit quart d’heure suffira pour que nous nous garions sur le grand parking du Haras national d'Uzès.
Le soleil brille, le ciel est bleu et une oasis verte nous permet d’échapper à la chaleur ambiante. C’est là que Béatrice nous accueille, au milieu d’un groupe intergénérationnel. Elle sera notre guide tout au long de cette visite… mais elle ne sera pas la seule ! Un intrépide chat roux, visiblement familier des lieux, observe malicieusement l’attelage qui nous est présenté, puis il s’avance lentement vers Monique, le pas décidé, avant de rouler à ses pieds, en quête de câlins. Conquise, Monique ne peut s’empêcher de sourire et les caresses pleuvent rapidement.
CYRANO DE BERGERAC S’INVITE À UZÈS…
Pendant ce temps-là, Béatrice nous en apprend un peu plus sur l’histoire du haras, créé en 1972. Si le lieu était, autrefois, uniquement dédié à la reproduction, le haras n’a cessé d’évoluer depuis sa fusion avec l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE). Désormais, les missions du Haras national d’Uzès sont multiples. À la fois école de formation aux métiers de la filière équine, laboratoire de recherche autour de la physiologie du cheval, lieu de sauvegarde du patrimoine équestre, le haras est également le site idéal pour nombre de compétitions : saut d’obstacle, endurance, dressage, western ou encore attelage. Et notamment les attelages de tradition, avec des voitures anciennes, tractées par les chevaux. Précisément, c’est dans le grand hall d’exposition des différents modèles conservés par le haras que Béatrice nous convie.
Et tandis que Renée marche d’un bon pas pour s’y rendre, Marly et Michèle observent les différentes infrastructures du haras, qui s’étend sur une quinzaine d’hectares. Une fois sur place, on constate la richesse de la collection, qui compte plusieurs dizaines de voitures, wagonnettes et calèches vieilles d’un siècle… et plus. Car le Haras national d’Uzès a récupéré près d’un tiers du parc hippomobile français, avec cette farouche volonté de le remettre en état et de transmettre tout le savoir-faire lié à la culture des attelages. Gilles écoute attentivement les explications de notre guide, qui nous apprend également que certaines des voitures de collection présentées figurent à l’inventaire des monuments historiques et que plusieurs ont été réalisées par les plus prestigieux carrossiers de l’époque. D’ailleurs, pour l’anecdote, il faut savoir que l’une d’entre elles a été utilisée lors du tournage du "Cyrano de Bergerac" de Jean-Paul Rappeneau, avec Gérard Depardieu.
LE CHEVAL DE NAPOLÉON EXPOSÉ AU HARAS
De son côté, Martine observe attentivement les mors et les selles exposés dans la salle attenante. Les plus anciennes de ces pièces datent des 16ème et 17ème siècles. Et puis, au fur et à mesure du temps, on voit apparaître les fourches des "amazones" ; celles là-même qui permettaient aux femmes de monter à cheval en robe. Des petits trésors d’histoire, en réalité, surveillés de près par un appareil en charge de mesurer la température ambiante et le taux d’humidité, afin de préserver au mieux ce pan du patrimoine équestre. Béatrice nous emmène ensuite visiter la sellerie d’honneur, où l’on découvre nombre de brides, colliers et harnachements emblématiques des haras. Au centre de la pièce, Michèle détaille le squelette d’un cheval qui, d’après la légende, aurait appartenu à Napoléon. Il s’appellerait "Le Tamerlan" et c’est lui, semble-t-il, qui serait représenté sur la célèbre toile de l’étalon cabré de Géricault…
Mais après la partie historique, il est temps de voir des chevaux bien vivants et tout le groupe se dirige vers les écuries, où plusieurs équidés ont élu domicile. Sophia et Monique se hissent sur la pointe des pieds pour les apercevoir, tandis que Béatrice nous retrace les pedigrees des différents locataires. Dehors, d’autres chevaux nous attendent, dans des espaces plus conséquents. Notre groupe se balade et flâne dans ce lieu qui sent bon la nature. Et au bout, le Graal, puisqu’une dizaine de chevaux évoluent dans un grand parc. On les observe, on les admire et Monique, grande amoureuse des animaux, ne peut s’empêcher d’aller les caresser… tout comme elle l’avait fait avec le chat, à notre arrivée. Joli moment de tendresse et d’échanges entre les humains et les animaux. Logiquement, la visite a beaucoup plu à nos résidents, toujours avides de connaissances et heureux d’évoluer en plein air, dans un cadre magnifique. Au bout de notre parcours, l’âne du haras braie, sur notre passage, comme pour nous signifier qu’il est temps de regagner le Domaine d’Ucétia. L’heure du repas a effectivement sonné et cette longue promenade a aiguisé les appétits !
Enfin, il faut savoir que les chevaux sont peu nombreux à séjourner au haras durant l’été, mais que la structure peut en accueillir jusqu’à 600 lors des différents concours organisés tout au long de l’année. N’hésitez pas à vous rendre au Haras national d’Uzès pour les voir en action : vous ne serez pas déçus !
Vous souhaitez en savoir + sur Uzès, la ville qui abrite le Domaine d’Ucétia ?
Située en plein milieu d’un cercle formé par les villes de Nîmes, Avignon, Bagnols-sur-Cèze et Alès, la ville d’Uzès est édifiée sur un plateau calcaire et est bordée de vignes, d’oliviers et de garrigue.
Réputée pour être le ″premier duché de France″ (1565), Uzès dispose d’un patrimoine unique et d’une architecture remarquable. Pour preuve : la cité médiévale compte pas moins de quarante bâtiments inscrits aux monuments historiques. À une dizaine de kilomètres seulement, on peut admirer le Pont du Gard, classé au patrimoine mondial de l’Unesco et labellisé ″Grand Site de France″.
Mais outre l’art et l’histoire, les résidents du Domaine d’Ucétia (le nom d’Uzès, durant l’Antiquité) peuvent également s’adonner aux plaisirs olfactifs et gourmands de l’un des plus beaux marchés de France, sur la bien-nommée Place aux Herbes. Un lieu magique et un vrai marché de producteurs, puisque l’on y retrouve pêle-mêle marchands de miel, de tapenade, d’huiles, de fromages, de légumes, de fruits ou de pains à la châtaigne ! De quoi concocter un menu alléchant…