« J’ai rajeuni de deux ans, depuis que j’habite à la Résidence de L’Apogée ! »
Né en Guadeloupe en 1931, Lucien Chonchon quittera Pointe-à-Pitre vingt ans plus tard. Direction ? Paris ! Pour y tenir un bar, comme il l’avait prévu, mais également se prendre de passion pour les courses de chevaux. Ce qui n’était pas inscrit au programme. Et pourtant ! Ce hobby ne s’est nullement atténué, avec le temps, puisque Lucien réside à L’Apogée depuis deux ans maintenant… et qu’il se rend tous les jours au PMU, pour jouer comme pour y glaner de précieuses informations. Portrait d’un résident heureux de profiter de sa retraite en Résidence Services Seniors.
« Je ne connais personne, à L’Apogée, qui joue au poker ou au rami. Si quelqu’un a envie de jouer avec moi, ce sera avec grand plaisir ! »
Des racines familiales et une vie de commerçant
Le père de Lucien était chauffeur de taxi en Guadeloupe. À la retraite, il a ouvert une petite épicerie, pour arrondir les fins de mois. « Nous étions neuf enfants : quatre filles, cinq garçons. Alors forcément, mes parents avaient besoin d’argent. »
Lucien les aide à tenir le commerce, range les différents articles et plaisante avec la clientèle. « J’ai été habitué à tout cela très jeune. C’est peut-être pour cette raison que je me suis ensuite dirigé vers la gérance de bars et de restaurants ? »
D’autant que sa mère avait également une spécialité culinaire : le boudin noir. « Je me souviens en avoir franchement abusé, à un certain Noël ! Mon estomac s’en souvient encore. Il faut dire que la gourmandise est clairement l’un de mes péchés mignons… »
De la Guadeloupe à Paris : entre bar, poker et PMU
Lucien gère un bar en Guadeloupe, puis un bar-restaurant avec son frère, en Martinique. En 1951, il part pour Paris, où il découvre une autre passion : le poker. « J’ai commencé à jouer en 1953, avec des amis. Comme j’étais un peu plus fûté qu’eux, je gagnais souvent… forcément, ça m’a encouragé à continuer ! »
Appel lancé : « Je ne connais personne, à la Résidence de L’Apogée, qui joue au poker ou bien au rami. Si quelqu’un lit l’article et veut jouer avec moi, ce sera avec grand plaisir ! »
Une vie indépendante et sereine à L’Apogée
La carrière professionnelle de Lucien se poursuit à Paris, puis à Bayonne. Père de cinq enfants, il a aujourd’hui sept petits-enfants et onze arrière-petits-enfants.
Il s’installe à Montpellier après avoir accompagné sa compagne, originaire de Millau. En juillet 2020, il emménage à la Résidence L’Apogée à Castelnau-le-Lez.
« On est complètement indépendant en Résidence Occitalia. On fait ce qu’on veut, on sort quand on le souhaite. C’est quelque chose de fondamental, pour moi. »
Un quotidien sur-mesure
Lucien apprécie surtout sa tranquillité. « Le matin, je fais une petite grasse matinée, puis je vais manger au restaurant de la résidence. » Il ne quitte jamais son petit piment, « ça donne un très bon goût… »
Il participe aussi aux repas à thème, une fois par mois, et à l’apéritif du vendredi midi. « C’est un rituel, en fait. L’ambiance est bonne, conviviale. On voit du monde et on plaisante. Et puis, ça nous change les idées. Bref, c’est vraiment très agréable. »
Une passion toujours vivante pour les chevaux
Chaque jour, Lucien prend le tram pour se rendre au PMU du quartier des Aubes. « C’est mon dada, c’est vrai. C’est très pratique et cela permet d’être entièrement autonome. »
Il parie sur les chevaux depuis 1951 : « Ça me plaît de chercher à deviner lequel gagnera la course. Il y a l’excitation du jeu, bien sûr, mais aussi la perspective du gain. »
Une retraite paisible et active
À la retraite depuis 27 ans, Lucien résume son quotidien : « En fait, c’est vraiment la belle vie, ici. Je vis littéralement comme un Prince. Je suis totalement indépendant, je sors quand je le souhaite, on s’occupe de me faire à manger, le personnel gère tout ce qui est compliqué et qu’on n’a plus envie de faire à un certain âge. »
Un accompagnement sur-mesure
Lucien a souscrit à quelques services à la carte comme le ménage ou les courses. « Vivre en Résidence Services Seniors me permet de profiter pleinement de la Vie. De me promener, de manger ou de faire une sieste quand j’en ai envie. Et de recevoir qui je veux, quand je le souhaite. »
« Dernièrement, un arrière-petit-fils qui réside en Suisse est d’ailleurs venu me rendre visite, avec ses parents. C’est cela qui est merveilleux : on est totalement libre. Chez soi, tout en bénéficiant de la présence et de l’aide des autres. »
« Et je vais même aller plus loin : j’ai le sentiment d’avoir rajeuni de deux ans depuis que je vis ici ! »